Né à Ervy, le 12 mars 1595, mort au même lieu en juillet 1638, il était Bachelier en théologie, et fut curé d’Ervy de 1621 à 1638.
Dés ses premières années, le jeune Garnier se distingue par la douceur et la franchise de son caractère, qui le portait toujours à sacrifier ses propres intérêts à ceux des autres. Devenu prêtre, ce qui n’était qu’une propension naturelle devint un besoin pour lui, et rien ne l’arrêtait pour arriver à être utile en toutes choses à ceux qui étaient confiés à ses soins. Aussi était-il chéri de tous les habitants qui le regardaient comme un père.
La peste sévit dans le pays, en 1638. L’abbé Garnier se multiplia, prodigua ses soins jour et nuit aux pestiférés, non seulement en essayant de les arracher à la mort, mais encore en les assistant dans leurs derniers moments, et en les ensevelissant de ses propres mains, alors que les parents mêmes les abandonnaient.
Sa fin était proche. Il fit le vœu, au nom de tous les habitants, d’aller en procession célébrer une messe en l’église de Butteaux (11 kms), dont Saint Roch est le patron pour éradiquer la peste. La protection du saint fonctionna, Edme Garnier fut la dernière victime de l’épidémie et de son dévouement.
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Une rue à Ervy, en son hommage, porte son nom.
(Source : Emile Socard – Ernest Choullier)