Etienne-Catherine Baillot



      



Né, à Ervy, le 25 Novembre 1759, mort dans la même localité le 15 Février 1825.

Etienne Catherine Baillot était le fils de Jean Etienne Baillot, né à Ervy le 1er septembre 1720, décédé au même lieu le 6 Novembre 1795 : Avocat en parlement et procureur fiscal au bailliage d’Ervy.

Etienne-Catherine débuta sa carrière comme avocat au Bailliage de Troyes.

Lorsque commença la Révolution, il se montra partisan du nouveau régime et fut élu aux Etats-Généraux de 1789, député du Bailliage de Troyes à l’Assemblée Constituante, par le Tiers-Etat de sa province. Membre et l’un des secrétaires de l’Assemblée Constituante, il siégea constamment du côté gauche, avec la majorité qui votait en faveur des innovations.  Sous l’influence du député Baillot, et grâce à son dévouement pour sa ville natale, Ervy obtint de devenir chef-lieu de l’un des six districts du département de l’Aube.

Il devint Président du Tribunal d’Ervy en 1790  et membre du tribunal de Cassation de 1791 à 1796.

En 1793, au plus fort de la Terreur, il s’est battu pour obtenir l’élargissement de prisonniers ; nombre de personnes d’Ervy ou des environs lui ont dû leur salut.

Il fut ensuite, président de l’administration municipale d’Ervy, en l’an IV (1795); puis, conseiller d’arrondissement de Troyes de 1812-1814.

Il se délassait de ses fonctions politiques et administratives par la culture des lettres. On lui doit une traduction estimée des satires de Juvénal qu’il publia avec des notes en 1823. Il a laissé, en manuscrit, des recherches sur l’histoire de la Champagne, dans lesquelles il s’est occupé plus particulièrement d’Ervy et de quelques familles de ce pays.

La maison de naissance de Baillot a été acquise, en 1871, par l’administration de l’Hospice d’Ervy, qui la démolit pour agrandir le jardin de cet établissement et lui donner une entrée sur la rue du Guérillon (actuelle rue du 11 novembre).

On sait que la tombe, bien conservée, d’Etienne Baillot reposait au cimetière de l’époque, c’est-à-dire autour de la chapelle Saint Aubin ; elle refermait également les cendres de son père et portait sur une pierre plate l’inscription suivante :

« Ici reposent ; Jean-Etienne Baillot, avocat, Président du Tribunal d’Ervy, né le 1er septembre 1720, décédé le 6 novembre 1795 ; et Etienne Catherine Baillot, son fils, Député à l’Assemblée Constituante, Juge au Tribunal de cassation, né le 25 novembre 1759, décédé le 15 février 1825 ».

Le 30 décembre 1897, le conseil municipal décida d’accorder gratuitement une concession perpétuelle dans le nouveau cimetière, où devaient être transféré les restes de cet éminent concitoyen. L’emplacement de cette tombe devrait faire l’objet d’une prochaine recherche.

Sources : Ernest Choullier , Emile Socard, Robert Cassemiche

Ici la photo de la plaque de marbre.



La ville d’Ervy lui rend honneur par une plaque commémorative, reproduite ci-dessus, installée dans la salle du Conseil municipal .Vous pouvez remarquer qu’une erreur a été figée dans le marbre. Comme vous pourrez le vérifier dans l’acte de décès reproduit plus loin , Etienne Bailllot est décédé le 15 février et non le 15 avril 1825.

Ici la reproduction de l’acte de décès .*



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