Amant, Ambroise, Christophe de Rambourgt (1819 – 1868 )


 
       Le Vicomte Amant-Ambroise-Christophe de Rambourgt, Docteur en droit était un homme politique, né à Ervy, le 25 octobre 1819 ; mort à Troyes, le 6 décembre 1868. Il était le neveu du Général  de Rambourgt (Gabriel Pierre Patrice Rambourgt  : voir wikipédia)  et héritier de son titre.

 Après avoir été membre du conseil municipal de Troyes et membre du conseil général de l’aube pendant plusieurs années,

il fut élu député de l’Aube en 1852. Le suffrage de ses concitoyens lui renouvela plusieurs fois son mandat,

qu’il garda pendant seize années consécutives.

Iere législature

Mandat Du 29 février 1852 au 29 mai 1857, Département Aube, Groupe Majorité dynastique

Régime politique : Second Empire - Corps législatif

IIe législature

Mandat : du 21 juin 1857 au 7 mai 1863 , Département Aube , Groupe Majorité dynastique

Régime politique : Second Empire - Corps législatif

IIIe législature

Mandat Du 31 mai 1863 au 6 décembre 1868 , Département Aube , Groupe Majorité dynastique

Régime politique : Second Empire - Corps législatif

                                                                                 
    Amant, Ambroise, Christophe de Rambourgt                                                                          


S’il ne lui a pas été donné, de jouer dans les assemblées politiques, un rôle éclatant ; il a été de ceux, qui jaloux de leur indépendance, ne croient pas devoir la sacrifier au pouvoir, qui cherche à enchainer leur conscience.

Il disait de lui-même : « Je n’ai jamais été ni l’adversaire systématique, ni l’approbateur complaisant du gouvernement »

Mais ce qui doit surtout faire vivre la mémoire de Rambourgt c’est son caractère généreux et bienfaisant.

Comme Président de la Société des Bonnetiers, il donna à deux époques différentes des sommes importantes pour permettre à des ouvriers de cette Société d’aller étudier les merveilles des expositions de Londres et de Paris.

 Sa carrière, sans être très brillante, fut au moins celle d’un citoyen aimé de son pays et digne de l’être. (Source Emile Socard)



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